A l'origine du projet, l'invitation à investir un lieu, le «jardin du comte», par des interventions et installations. S'enclenche alors un processus de création qui fera s'associer l'atelier bois et l'atelier textile de la «S» de Vielsalm, et l'atelier textile de Zandberg. Pas vraiment de mot d'ordre, si ce n'est celui de peupler l'espace en y dévoilant les pratiques de chacun: sculpture bois, motif, broderie, constructions diverses. Emmanuel Cordonnier prend les rênes en créant un verger fait d'une série de sculptures-bois qui racontent les péripéties d'arbres fruitiers tordus... L'équipe des créateurs de design-textile se joint à l'installation. Sur base d'une contrainte de matériau - coton écru, calicot et gros fil rouge -chacun va développer une sculpture molle, oeuvre, tantôt minérale, tantôt végétale ou encore animale. Le «Jardin du comte» est peuplé, envahi d'un répertoire de formes autonomes, uniques mais qui dialoguent entre elles.
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